GENÈSE : LE LIVRE DES COMMENCEMENTS

Au commencement...

Dans la version originale, Hébreu, aucun en-tête ne précède ces mots. Au commencement est [en effet] le vrai titre du premier livre de la Bible. On ne pourrai mieux résumer son message. La Genèse est le livre des commencements. Elle nous présente les origines de - l'univers - de l'Homme - de la société et - des Nations. Tout provient d'une cause et la cause explique les faits. En nous révélant l'origine des choses, la Genèse nous dévoile les causes profondes des grands faits de l'Histoire. Elle contient le germe de toutes les vérités bibliques. Elle est l'introduction inspirée de toute la Parole divine. Elle en est le fondement. Si on l'enlevait de la Bible, tout l'édifice s’écroulerai. Aussi, révèle t'elle

- le temps sortant de l'éternité, - l'univers surgissant du néant et l'Homme suscité par le créateur. Elle décrit aussi - l'irruption du péché dans le jardin d’Éden, - l'origine de la souffrance et de la mort, - le point de départ de la civilisation, de l'industrie, des arts, des peuples et des langues. - elle nous montre les premiers développement du plan divin de Salut pour le monde et enfin - elle nous présente les ancêtres du peuple d'Israël : Abraham, Isaac, Jacob et Joseph. Mais revenons à ce premier verset : au commencement DIEU.

En hébreux ce mot [Dieu] présente une forme grammaticale inattendue puisqu'il apparaît avec une terminaison pluriel. N'est-ce pas l'évocation de la Trinité divine ? - Dieu Père - Dieu Fils et - Dieu Esprit. Tous trois déjà à l'œuvre dans ce lointain commencement. Mais Dieu Elohim (seul en pluriel) est suivi en hébreu d'un verbe au singulier. C'est l'indice de l'unité absolue de la Trinité où les trois agissent : - Dieu le Père créateur du ciel et de la terre - Dieu le Fils par qui toutes choses ont été créées (je cite l'apôtre Paul) et - Dieu le Saint-Esprit que le deuxième verset de la bible nous présente comme une puissance déversant sa vie sur notre planète.

L'authenticité du livre de la Genèse a été contestée et il est bon de relever le défi posé par certains critiques qui ont vu dans le premier livre de l’Écriture, une série de documents hétéroclites que les scribes israélites auraient assemblés en une période nettement postérieure à Moïse. Ainsi, en raison de l'alternance des noms divins Elohim et Javeh (Dieu et l’Éternel) certains spécialistes ont classés les passages de la Genèse en quatre catégories. Récits Elohiste/Javiste auxquels ils ont rajoutés les récits dit de la tradition sacerdotale. Mais ramener ainsi les textes bibliques au niveau d'une rédaction profane ou faire de la Genèse une mosaïque de récits assemblés par quelques habiles compilateurs, ce n'est pas tenir compte d'un fait capital et déterminant, celui de l'inspiration des écritures. Nous affirmons ici avec des multitudes de commentateurs versés dans la science de la Bible, que Moïse est l'auteur de la Genèse. Qu'il est eu à sa disposition un certains nombres de documents écrits importe peu. LE Saint-Esprit a présidé lui-même à l'élaboration du texte sacré. Il a subjugué l'esprit de Moïse dans sa tâche d'écrivain. Il a écarté les éléments qui ne devaient pas entrer dans sa rédaction et il a incorporé les faits que Dieu désirait nous communiquer.

Les divisions arbitraires auxquelles on a recouru pour analyser la Genèse et ces divisions [hélas, signalés dans les commentaires de certaines bibles] n'ont qu'une importance très secondaire. Elles s'estompent aux profits de considérations primordiales surtout lorsqu'on étudie la Genèse sous l'angle de son message. Nous l'envisageront donc sous trois grandes perspectives que trois mots résument fort bien dans ses chapitres :

- Génération chapitre 1 à 2. - Dégénération chapitre 3 à 11 et - Régénération chapitre 12 à 50.

Tout d'abord, GÉNÉRATION : Les deux premiers chapitres nous décrivent la création du monde et de l'Homme. Tout en étant d'une simplicité surprenante ce récit demeure en parfait accord avec les affirmations de la science moderne. Ainsi - l'apparition de la lumière précède celle du disque solaire. - les végétaux sont antérieurs aux animaux. - les grands poissons devancent les mammifères et - l'Homme n'arrive qu'en dernier.

À l'origine, Adam était une créature merveilleuse, capable de dominer sur tous les animaux. Il vivait en plein accord avec Dieu dans le plus beau des jardins. Nombres de limitations physiques et surtout les maladies ne sont intervenues que plus tard. Mais après le récit de cette génération parfaite sortie des mains du créateur, survient à une catastrophe. Adam et Ève doutent de Dieu et tombent dans le péché. C'est Ainsi que s'ouvre la seconde section de la Genèse dite

DÉGÉNÉRATION (synonyme de dégénérescence). Comme le péché flétri tout dans nos vies, il se situe également à l'origine de tous les maux de l'humanité. - par sa désobéissance Adam a perdu la communion avec Dieu et il a hérité le joug de la souffrance - c'est le sujet du chapitre 3, puis - la première famille est marquée par le meurtre de Caïn Genèse 4. - les patriarches antédiluviens succombent à la mort Genèse 5. - En Genèse 6 et 7 la société se corrompt à tel point qu'il faut que Dieu la juge et l'extermine par les eaux du déluge et une seule famille échappe au désastre. - Noé et les siens sont à peine sortis de l'arche Genèse 8 - que réapparaissent les symptômes du vice inné au cœur de l'Homme Genèse 9. - quant aux Nations à l'état embryonnaires, elles n'échappent pas non plus à l'infection du mal. C'est le sujet de Genèse 10. Et devant la première manifestation de leur orgueil collectif - le tout-puissant confond leurs langages puis les disperses sur toute la surface de la terre. Ce que raconte Genèse 11. Entre la deuxième et la troisième section de la Genèse, le chapitre 11 est une charnière. Comme la société humaine s'organise sans Dieu, l'Écriture sainte ni fera guère allusion. Cependant, la DÉGÉNÉRATION de l'humanité n'a pas annulé les Plans de grâce de l’Éternel en sa faveur. Dieu est prêt à recommencer. A-vrai-dire, il poursuit son plan de Salut pour les Hommes. Ce plan qui peut se résume par un mot : RÉGÉNÉRATION. Hors si la dégénération a frappé successivement l'Homme, la Famille, la Société et les Nations, par la régénération, Dieu recommence au point de départ en choisissant un homme (Abraham) qu'Il arrache de son pays pour le conduire à Canaan Genèse chapitre 12 à 16 puis il établit une famille (les patriarches) en concentrant sur elle les promesses Genèse 17 à 36. Ensuite, il préserve la société de la famine par le moyen de Joseph Genèse 37 à 41 et Joseph sera en dernier ressort le moyen de salut de la future nation d'Israël Genèse 42 à 50.

Lorsque Dieu, dès le chapitre 12, concentra son attention sur Abraham et sa descendance, c'est comme si il avait porté ses regards sur la source pure d'un petit filet d'eau avec lequel Il se proposait de régénérer le fleuve de l'humanité toute entière. Abraham allait apprendre à marcher par la foi, dans la dépendance de l’Éternel. Il ne sera pas seulement l'ancêtre d'Israël et de beaucoup de peuples sémites, l'écriture le nomme le père des croyants. Aujourd'hui encore, il nous montre la voie excellente aboutissant à la certitude de notre salut. Paul écrit [beaucoup plus tard] à son propos dans Romains chapitre 4 v 20 à 24. Abraham a cru et sa foi lui fut imputée à justice. Dieu l'a béni parce qu'il lui a fait confiance.

Ne voulez-vous pas à votre tour croire comme Abraham ? Le père des croyants a jeté par-dessus deux mille an d'histoire un regard de foi sur la personne de Jésus-Christ et son œuvre expiatoire - Lire le chapitre 22 de Genèse et vous verrez que le patriarche accepta le suprême sacrifice affirmant par avance sa foi en la résurrection. En Isaac son fils unique qu'il avait placé sur l'autel, il voyait la personne de Jésus-Christ le fils unique de Dieu offert volontairement en sacrifice pour le Salut des Hommes.

Aujourd'hui, pourquoi ne pas se joindre à la multitude des croyants qui l'ont pour père spirituel en regardant par la foi, non pas deux mille an par avance, mais deux mille an en arrière à ce même événement historique où Jésus-Christ est mort sur la croix du Calvaire.

Paul le dit dans Romains chapitre 4 v 25 et le début du chapitre 5. Notre certitude repose sur l'œuvre parfaite accomplie pour vous par Jésus-Christ au Calvaire où il a été livré pour nos offenses avant de ressusciter pour notre justification. Et notre certitude repose encore sur la déclaration absolue de la parole de Dieu écrit dans ses versets de Romains chapitre 4.

Amen. Si cette étude vous a plu. Merci de la partager.