Difficile de ne pas apprécier The Woman King qui met en avant la vie des Agojiés, un corps de guerrières du Dahomey (actuel Bénin) au XIXe siècle.
J'avais entendu parler de ces Amazones africaines dans leur combat, mais sans plus. De voir leur vie portée à l'écran m'a poussée à plus de recherche.
Pour la petite histoire, c'est probablement créé au début du 18e siècle, que les troupes d’élite des femmes soldats du Dahomey ont contribué à la puissance militaire du Royaume du Dahomey aux 18e et 19e siècles.
Enrôlées souvent dès l’adolescence, elles vivaient isolées dans les palais royaux. Leur vie était consacrée au maniement des armes, aux entraînements rythmés par des chants et des chorégraphies militaires, aux guerres de conquête et à la protection du Roi. Ces redoutables guerrières surpassaient leurs homologues masculins par leur courage et par leur efficacité au combat.
Les femmes soldats se sont distinguées à maintes reprises au cours de l’histoire du Royaume du Dahomey, notamment lors des batailles de Savi (1727), d’Abéokouta (1851 et 1864), de Ketou (1886), ainsi qu’au cours des deux guerres qui l‘opposèrent aux Français, jusqu’à la chute d’Abomey en 1892. Cet ultime combat aboutit à la dissolution de leur armée. Source Unesco.
Le film nous présente Nawi, une jeune orpheline de 19 ans (jouée par l'actrice Thuso Mbedu). Cette dernière, qui refuse d'épouser de force un vieil homme riche, va finir par être donnée au roi Ghézo (John Boyega, la saga Star Wars) par son père adoptif.
C'est donc, sous le commandement de Izogie (Lashana Lynch, vu dans Mourir peut attendre, le dernier James Bond) et de leur générale Nanisca (Viola Davis, qu'on ne présente plus) que la jeune femme se formera dans une nouvelle génération de guerrières pour faire face aux Oyo, un peuple ennemi voisin qui fait affaire avec les coloniaux dans le commerce triangulaire d’esclaves.
Perso, j'ai adoré le film. C'est le schéma classique du cinéma : narratif, action, romance et un bon final. Sans oublier les décors et les paysages qui sont à couper le souffle. Le jeu des actrices, les tenues, les accents... Bref, une belle surprise.
En lisant les critiques, on apprend que la réalisatrice, Gina Prince-Bythewood (The Old Guard, sur Netflix) c'était largement documenté pour porter à l'écran le plus de vérités historiques. Alors je dirais, que The Woman king est une belle réussite hollywoodienne. Courez-y !
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